
"Pourquoi l'inspecteur Erlendur use-t-il sa mauvaise humeur à rechercher l'assassin d'un vieil homme dans l'ordinateur duquel on découvre des photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d'une enfant de quatre ans ? Pourquoi mettre toute son énergie à trouver qui a tué celui qui s'avère être un violeur ? Pourquoi faire exhumer avec quarante ans de retard le cadavre de cette enfant ? Comment résister à l'odeur des marais qui envahit tout un quartier de Reykjavik ? A quoi sert cette collection de bocaux contenant des organes baptisée pudiquement la Cité des Jarres ? Pourquoi partout dans le monde la vie de flic est toujours une vie de chien mal nourri ? Erlendur le colérique s'obstine à tenter de trouver les réponses à toutes ces questions. Ce livre écrit avec une grande économie de moyens transmet le douloureux sens de l'inéluctable qui sous-tend les vieilles sagas qu'au Moyen Age les Islandais se racontaient pendant les longues nuits d'hiver. Il reprend leur humour sardonique, l'acceptation froide des faits et de leurs conséquences lointaines. La Cité des Jarres a obtenu le prestigieux prix Clé de Verre du roman noir scandinave. Il figure en tête des listes des best-sellers en Allemagne et en Angleterre."
Ce roman est le premier de la série avec Erlendur édité en France, mais il en existe deux précédents en Islande que nous n'avons pas encore eu l'heur de voir traduits, hélas. J'espère que ça changera vite étant donné le succès de cet auteur (et le fait que j'ai très envie de les lire !). Erlendur n'a pas grand-chose pour lui : divorcé, pas très rigoureux sur l'hygiène, fumeur invétéré même là où c'est interdit, des relations conflictuelles avec ses enfants, un lourd passé qu'il traîne difficilement. L'ambiance du roman est lourde, sombre, voire sordide. Ca ne vous emballe pas, hein ? Si on me l'avait raconté comme ça, ça ne m'aurait pas emballée non plus. N'empêche, la description de la société islandaise, de ses changements, ses personnages humains et complexes, les femmes de ses romans, tout se ligue pour qu'on aie un mal de chien à reposer ce livre avant de l'avoir terminé ! Je vous déconseille donc de lire les romans d'Arnaldur en vous disant "une petite demi-heure de lecture avant de dormir", ça ne marchera pas ! D'ailleurs, je suis en train de dévorer "La femme en vert", j'en suis presque à la fin et je prévois tellement le manque que j'ai déjà réservé "L'homme du lac", "Hiver arctique" et "Hypothermie".

Tant que j'y suis, je précise que j'ai continué la saga BD des "Aya de Yopougon", les tomes 3, 4, 5 et 6 et que cette série m'enthousiasme toujours autant ! Quelle chaleur, quel humour et quel enthousiasme ! Avec une petite mention particulière pour le T4 dans lequel le coiffeur africain ressemblant à Michael Jackson débarque à Paris, ce qui nous permet de voir les moeurs française d'un oeil neuf.
DSL je n'ai pas le temps de te lire
RépondreSupprimertu ne diras rien!!!!!!!!!!!!!!
je viens te dire au revoir et je te souhaite une belle soirée
OUI à bientôt chez toi bye
Je viendrai te voir de Concarneau je ne te laisse pas bye bye
RépondreSupprimerVeinarde, profite bien de Kon Kernev !
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