
Victime d'un terrible - et rarissime - accident d'ascenseur dans une tour de Montréal, Paul Sneijder découvre, en sortant du coma, qu'il en est aussi l'unique rescapé. C'est le début d'une étrange retraite spirituelle qui va le conduire à remettre toute son existence en question. Sa femme, ses fils jumeaux, son travail, tout lui devient peu à peu indifférent. Jusqu'au jour où, à la recherche d'un emploi, il tombe sur la petite annonce qui va peut-être lui sauver la vie.
Ce roman plein de mélancolie est aussi une comédie étincelante. L'auteur d'Une vie française y affirme à nouveau avec éclat son goût pour l'humour noir."
Ce livre m'a irritée, même si je ne l'ai pas détesté.
Tout au long de l'histoire, j'ai eu envie d'attraper le personnage principal et de le secouer comme un prunier pour qu'il réagisse enfin ! Il passe son temps à blâmer son épouse, ses fils, mais ose à peine regarder le fait que lui-même soit un lâche même si ça le tarabuste en son for intérieur - il m'a rappelé fortement quelqu'un que je connais, c'est peut-être pour ça que le livre m'a énervée.
Ceci dit, il est bien écrit et j'ai apprécié le décalage entre le monde de Paul et la règle de la normalité. J'ai apprécié aussi le fait que Dubois soit arrivée à m'intéresser à la sociologie des ascenseurs, leur histoire et leur description technique, chapeau rien que pour ça !
ah ah le personnage est crispant, ça c'est vrai ! En même temps, j'ai trouvé qu'il était de ces personnages antipathiques qui font réfléchir, parce que finalement, il a aussi bien le droit d'être ce qu'il est... J'aime le monde en gris (et pas en noir et blanc) que construit toujours Dubois =^.^=
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