mardi 24 janvier 2012

Arnaldur Indridason : Betty

aux éditions Métailié, 2011 (date originale d'édition : 2003)

"Dans ma cellule je pense à elle, Betty, si belle, si libre, qui s'avançait vers moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence. Qui aurait pu lui résister ? Ensuite, que s'est-il passé ? Je n'avais pas envie de ce travail, de cette relation. J'aurais dû voir les signaux de danger. J'aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait. J'aurais dû... J'aurais dû... J'aurais dû...
Maintenant son mari a été assassiné et c'est moi qu'on accuse. La police ne cherche pas d'autre coupable. Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que je ne suis pas coupable.
Un roman noir écrit en parallèle avec la série des aventures du commissaire Erlendur Sveinsson."


Dès que j'ai vu ce "nouveau" roman d'Arnaldur Indridason, j'ai sauté dessus comme la pauvreté sur le monde ! Mais j'ai été déçue..
Pour peu que, comme moi, vous ayez passé votre adolescence devant les cycles de films noirs au cinéma de minuit ou que vous connaissiez au minimum ce type d'histoire, la moitié du livre est un ramassis de poncifs du genre : le pauvre naïf qui se retrouve embarqué malgré lui, par la faute d'une belle ténébreuse, dans une affaire de meurtre qui le dépasse de très loin. J'ai failli laisser tomber, mais j'avais lu qu'il y avait un retournement de situation quelque part, le genre qui vous fait revenir en arrière dans l'histoire pour voir où vous avez loupé un truc, donc j'ai tenu jusqu'au bout. 
Effectivement, il y a bien un retournement de situation inattendu, mais pas suffisant pour transfigurer ce roman, Pour ne rien trahir, disons simplement que l'angle de vue change, mais ce n'est pas suffisant pour sortir des poncifs. Dommage. Comme c'est un roman presque de jeunesse, j'attends de voir ce que donnera le nouveau "Erlendur".


2 commentaires:

  1. J'ai lu quelques Erlendur, mais je suis souvent un peu déçue.
    Y a un "truc" qui me gêne dans son style ou ses histoires.
    J'éviterai donc "Betty" ;-)

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