"Je suis intimement persuadé que la fréquentation d'un bois, d'une montagne, d'un rivage apporte quelque chose de formidablement ressourçant, peut-être parce qu'elle nous permet de nous caler sur le rythme des saisons, ce qui doit contribuer à l'équilibre et à la guérison de l'organisme. Je ne connais pas d'études scientifiques qui étayent cette intuition. Mais l'idée que l'harmonie avec la nature soit un des moyens de nourrir la santé du corps est cohérente avec toute une série de vérités établies.
Je connais une Canadienne, Molly [...] qui doit peut-être cette rémission exceptionnelle au fait qu'elle est partie vivre au nord de Toronto, dans un isolement quasi complet, et que, chaque jour, elle se promène longuement au bord d'un lac. Quand on lui demande : "Qu'est-ce qui vous aide le plus à tenir la maladie à distance ?", elle répond toujours : "Le calme. C'est le calme qui me protège."
Personnellement, chaque fois que je me sens mal, stressée, fatiguée, au bord des larmes, l'eau me fait un bien fou. Me promener le long d'une rivière (ah, cette promenade-lumière au bord du Loing...), écouter des bruits d'eau, regarder les vagues et presque sentir l'air marin sur mon visage (presque, la Bourgogne est loin de ma Bretagne), me plonger dans un bon bain. L'eau et les arbres, j'ai besoin d'arbres.
Une idée anti-stress, ou même simplement pour se sentir bien :
* faire couler un bon bain chaud - pas très écolo mais ce n'est pas tous les jours non plus ;
* mélanger quelques gouttes d'huile essentielle de lavande ou lavandin à un peu de savon dans le creux de la main (pour que ça se mélange bien) et la mettre sous l'eau qui coule - le parfum est apaisant ;
* demander absolument à ne pas être dérangée - pas évident mais en insistant bien, c'est faisable ;
* mettre de la musique douce ;
* allumer quelques bougies ; Le top absolu.
On se sent porté, entouré chaudement par l'eau comme serrée dans des bras réconfortants, c'est magique.
Autre anti-stress magique : le jardinage, c'est formidablement apaisant.
Bon, c'était ma minute "bien-être" de la journée !
J'ai déjà dit ce que je pensais de DSS. Hier j'ai discuté avec une docteresse qui me disait qu'elle avait eu un patient métastasé qui devait théoriquement mourir. Il tenait pour sa fille, quand celle-ci a été " casée " il est mort une semaine plus tard. Des histoires comme celle-ci il y en a des milliers. Pour info tu te promènes où su les bords du loing ?
RépondreSupprimerah ah on a le même avis concernant David Servan-Shreiber (j'ai vraiment aimé +++ ce livre), mais pas sur le reste. Je déteste comment je me sens au sortir d'un bain chaud, limite malaise (même si je suis hyper frileuse, je préfère prendre des douches fraîches et me faire une bouillotte), et alors rien de tel que le jardinage pour me mettre de mauvais poil (j'ai vraiment horreur de ça ! je ne le fais que certaines années où j'ai le courage parce que j'aime bien manger ce que j'ai cultivé, vu que plus les moyens de manger bio sinon). En revanche, balade à la plage ou au bord d'une rivière, en forêt ou dansles champs, là oui je fonce et je crois aussi que c'est très régénérateur =^.^=
RépondreSupprimerJe comprends ta vision, le moral et la motivation sont effectivement importants pour tenir le coup. Ce que DSS dit n'est pas révolutionnaire en soi, mais frappé au coin du bon sens. Souvent (presque toujours en ce qui me concerne), quand je vais voir un médecin, quelle que soit sa spécialité, il ne propose que des listes de médicaments et d'examens, c'est ce qui me défrise. Je trouve que l'hygiène de vie prônée par DSS vaut également pour les bien portants !
RépondreSupprimerPlouf, quand je prends un bain (pas bouillant non plus), je me sens enveloppée et protégée, comme si on prenait soin de moi alors que d'ordinaire, j'ai tendance à prendre soin des autres, donc ça me fait du bien ! Et j'adooooore le jardinage, je pourrais en faire mon métier si l'arthrose n'était pas d'accord, ça explique pourquoi ça me fait tant de bien. J'ai besoin de nature pour vivre, donc oui aux balades !
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