mercredi 9 novembre 2011

Chroniques de bouquins en retard !

Donc chroniques un peu bâclées, surtout que ma clef USB où je les avais stockées a été attaquée par un virus, elle aussi.

- Jonathan Coe : Testament à l'anglaise
"Michael Owen, un jeune homme dépressif et agoraphobe, a été chargé par la vieille Tabitha Winshaw d'écrire la chronique de cette illustre famille. Cette dynastie se taille en effet la part du lion dans tous les domaines de la vie publique de l'Angleterre des années quatre-vingt, profitant sans vergogne de ses attributions et de ses relations... Et si la tante Tabitha disait vrai ? Si les tragédies familiales jamais élucidées étaient en fait des crimes maquillés ? Par une nuit d'orage, alors que tous sont réunis au vieux manoir de Winshaw Towers, la vérité éclatera... Un véritable tour de force littéraire, à la fois roman policier et cinglante satire politique de l'establishment."
Un roman foisonnant, féroce, qui attaque les divers travers de la société britannique à travers chacun de ses membres. J'ai trouvé parfois que le roman partait un peu dans tous les sens, mais je me suis tellement amusée que ce n'était pas grave !

- Dostoievski : Le petit héros
"Alors qu'il est arrêté pour complot politique, Dostoïevski compose en prison Le petit héros qui reprend le thème, fondateur pour lui, de l'enfance "pensive" et annonce déjà certaines situations d'Humiliés et offensés. Son personnage, un jeune garçon de onze ans, y découvre les joies, les espoirs fous et les souffrances de l'amour, en s'éprenant d'une belle dame mariée."
Qu'est-ce que ça fait du bien de relire des classiques ! L'écriture est belle, l'histoire est fraîche et attendrissante, on se laisse emporter par les émotions de l'enfance.

- Stéphane Hessel et Edgar Morin : Le chemin de l'espérance
"
Notre propos est de dénoncer le cours pervers d'une politique aveugle qui nous conduit aux désastres. Il est d'énoncer une voie politique de salut public. Il est d'annoncer une nouvelle espérance." Deux anciens résistants appellent à l'imagination et à l'exigence citoyenne pour redonner un avenir à cette planète. Rien de nouveau pour moi dans ce petit livre, mais ça fait du bien de lire ce genre de texte où l'humain et le bon sens prennent le pas sur la finance. Petite note : il y a X livres extrêmement bien documentés, épais, écrits par des spécialistes, annotés, référencés sur le sujet de la dérive de notre société, mais qu'est-ce que ça change jusqu'ici, hein ? Par contre, Hessel et son tout petit livre "Indignez-vous" a eu une résonance mondiale. Je précise ceci pour ceux qui pensent que Hessel est un vieux gâteux qui a voulu redorer son blason, comme s'il en avait besoin.

- David Servan-Schreiber : On peut se dire au revoir plusieurs fois
"Tôt ou tard, il allait revenir. Je connaissais les pronostics de mon cancer. Je pouvais retarder l'échéance, gagner des années, presque l'oublier, mais cette fois c'était « the Big One », comme disent les Californiens qui redoutent un tremblement de terre dévastateur. Cette rechute m'a amené à me poser les questions les plus graves, peut-être les plus importantes, de ma vie : si je suis rattrapé par la maladie alors que je pense, mange, bouge, respire et vis anticancer, alors que reste-t-il d'Anticancer ? C'est pour répondre à cette question que j'écris aujourd'hui. Ce livre est aussi l'occasion, pour moi, de dire au revoir à tous ceux qui ont apprécié mes livres précédents ou qui sont venus m'écouter. Quoi qu'il arrive, j'ai le ferme espoir que cet au revoir ne sera pas le dernier. On peut se dire au revoir plusieurs fois."
Pas de chance pour lui, ça n'a pas été le cas. Dans ce livre-ci, il revient sur les raisons qui ont pu causer, selon lui, le retour du cancer. C'est aussi un testament sur ses actions, ses croyances, sa méthode, un questionnement sur son style de vie et l'occasion de ne pas avoir de regrets. Un témoignage touchant. J'avais beaucoup apprécié son livre "Guérir" et les différentes voies non-orthodoxes qu'il explorait afin d'améliorer non seulement la santé, mais également le moral, de tout un chacun. Il faudrait que je le relise, d'ailleurs.

Pas de photos de couvertures, mon système rame. Pas de citations non plus, j'en rajouterai peut-être plus tard ou je les posterai sur Babelio, sais pas encore.

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