samedi 3 septembre 2011

Ca explique tout... enfin, une bonne partie

Selon la note d'un de nos syndicats reçue aujourd'hui :

"De 2000 à 2008, la part des traitements, primes et pensions des ayants droits de la fonction publique est en recul de 0,7% dans le PIB soit environ 13 milliards d’euros. On est donc loin de l’image d’Epinal d’une masse salariale qui plomberait l’économie nationale.

La valeur du point d’indice, qui représente plus de 80% des rémunérations, est en chute libre depuis 2000.En juin 2011, la valeur du point, rapportée à l’inflation, est en baisse de 10,99% (hors tabac), par rapport à 2000, année du dernier accord salarial dans la Fonction publique.

En 2009, le nombre de bénéficiaires de la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat) de la Fonction Publique, se chiffre à 91.000 (+ 23% par rapport à 2009), dont 60.100 en catégorie C (+ 69% par rapport à 2008)."

Bref, pour ma catégorie de personnels, la perte se situe en gros entre 180 et 200€ par mois !

Et encore, pour l'instant (?), nous échappons ici aux primes et rémunérations au mérite qui sont en vigueur dans la Fonction Publique Territoriale.

Comme le souligne une étude de l’EDHEC Business School, « payer à la performance revient à inciter les agents de l’Etat à différencier leur effort suivant l’usager qu’ils rencontrent ».

Notant que « les primes à la performance incitent les fonctionnaires à se concentrer sur des tâches quantifiables » et « à exclure certains usagers », la même étude relève que « la spécificité des services publics est dans le souci d’égalité entre les citoyens. On ne saurait importer sans discernement les outils de gestion du privé dans le public sans mettre à mal cet objectif égalitaire »."

Ca explique en partie pourquoi on tire déjà la langue pour boucler la fin de mois... au début du mois...

(Désolée pour les gros caractères indépendants de ma volonté)


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