

Le célèbre dessinateur de Titeuf nous raconte ses propres expériences, ainsi que celles d'amis qu'il a interrogés, pour tout ce qui concerne l'univers des concerts de rock et autres.
Cette BD m'a moins fait rigoler que "Happy sex", mais tout de même, elle est éminemment sympathique et j'ai même éclaté de rire à certains strips. L'image en 4e de couverture est sympa, entre autres - mais ce n'est pas celle que j'ai postée.
Je gardais le meilleur pour la fin :

"Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari, Boris, neuroscientifique de renom, entretient avec une femme plus jeune qu'elle, Mia, poétesse de son état, décide de quitter New York pour se réfugier auprès de sa mère qui a, depuis la mort de son mari, pris ses quartiers dans une maison de retraite du Minnesota. En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et les rivalités à l'oeuvre chez les sept adolescentes qu'elle a accepté d'initier à la poésie le temps d'un été, tout en nouant une amitié sincère avec Lola, jeune mère délaissée par un mari colérique et instable...
Parcours en forme de "lecture de soi" d'une femme à un tournant de son existence et confrontée aux âges successifs de la vie à travers quelques personnages féminins inoubliables, ce roman aussi solaire que plaisamment subversif dresse le portrait attachant d'une humanité fragile mais se réinventant sans cesse."
Que dire ? Ce roman est merveilleux, un hymne à la femme !
Beaucoup d'humour, de justesse, de fragilité, de tendresse, de malice, de sentiments, de réflexions, un véritable régal dépourvu de mièvrerie. Je l'ai lu le sourire aux lèvres, parfois une larme au coin des yeux, avec un attachement particulier au personnage de la brodeuse subversive.
Achetez-le, empruntez-le, volez-le, courez le lire !
Quelques extraits :
"Les gens très âgés se languissent et meurent. Cela, nous le savons, mais les gens très âgés le savent bien mieux que nous. Ils vivent dans un monde de perte continuelle et cela, ainsi que l'avait dit ma mère, c'est cruel."
"Ce fut rapide.
La vie, je veux dire."
"Les veufs se remarient parce que ça leur facilite la vie. Les veuves non, le plus souvent, parce que leur vie en serait plus difficile."
"un été sans les hommes" il est dans ma PAL, ta chronique m'incite à me plonger dedans rapidement ;)
RépondreSupprimerDans "le masque et la plume", il a été pratiquement descendu en flammes sauf par Patricia Martin, qui est une femme de goût ;)
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