samedi 22 janvier 2011

Education Nationale

Le livre d'Erri de Luca était bof bof, mais j'y ai trouvé un passage qui convient bien en ce jour de manifestations POUR l'éducation nationale :

"Il y avait une générosité civile dans l'école publique, gratuite, qui permettait à un garçon comme moi d'apprendre. J'avais grandi en elle et je ne mesurais pas l'effort d'une société pour s'acquitter de cette tâche. L'instruction nous donnait de l'importance, à nous, les pauvres. Les riches s'instruiraient de toute façon. L'école donnait du poids à ceux qui n'en avaient pas, elle rendait égaux. Elle n'abolisait pas la misère mais, entre ses murs, elle permettait l'égalité. La différence commençait dehors."

5 commentaires:

  1. Beaucoup à dire sur l'éducation nationale, ma femme est prof. Ce qui est clair c'est que c'est la mort annoncé du service public dans son ensemble. Je peux le dire, je suis concerné par l'intérieur, l'éducation nationale et la santé. Le niveau est déplorable dans l'école de mon village, nous avons du nous résoudre à mettre notre fils dans le privé. Honnêtement je ne vois pas d'alternative politique pouvant inversé la tendance. Ni la gauche ni la droite ne changeront quelques chose. Peut être la Tunisie peut elle inspirér ? C'est étrange onnousparle de contagion au Maghreb mais pas en Europe ! Ouh là je deviens subversif.

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  2. On est tous concernés par l'attaque frontale que subissent le services publics. Ca me concerne particulièrement puisque je suis moi-même fonctionnaire et attachée à fournir à mes lecteurs un service gratuit et le meilleur possible. Je ne compte pas sur la droite pour changer quelque chose (c'est leur ligne de conduite depuis longtemps), ni sur le PS, reste les autres, mais bon... On verra ! Comme le disait Brecht : Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.

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  3. Le temps dans lequel est rédigé cet extrait est primordial pour sa justesse (et donc sa crédibilité)...

    Moi, j'sais pas, j'suis pas concernée, l'école publique d'aujourd'hui a brisé mes enfants, un maître et un seul a été digne de ce nom dan leurs parcours scolaires (et dans le mien, 30 ans plus tôt, pas beauocup mieux!!), alors elle peut bien s'éteindre cette école, j'irais pas la relever ni fleurir sa tombe. C'est une vengeance personnelle.

    Le service public, c'est bien autre chose que l'école qu'on nous sert aujourd'hui.

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  4. J'ai écouté avec beaucoup d'attention le discours du président ces jours derniers. Il a notament dit que le gouvernement français n'avait pas eu une idée juste de la désespérance du peuple tunisien. J'ai bien peur qu'il ne voit pas non plus celui du peuple français!

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