Editions Delcourt - 2009
"De retour d'expédition, l'explorateur Richard Drake hante clubs et
salles de bal de la haute société victorienne. Il s'éprend de Miss
Catherine Lacombe, charmante lady au caractère bien trempé. Le séduisant
Lord Faureston a lui aussi jeté son dévolu sur la jeune femme. Mais une
aura de mystère entoure ce ténébreux dandy. Catherine serait-elle en
danger ? C'est en tout cas ce que prétend l'énigmatique Mister Jones, un
obscur employé de banque qui, la nuit venue, devient chasseur de
vampires !"
(présentation piquée sur Babelio)
Ce qui m'a attirée dans cette BD, c'est que je suis en plein trip vampires (oui, moi aussi j'ai été mordue), que l'histoire se passe à Londres, au XIXe en plus, et avec un vampire, donc.
Le vampire n'est pas le personnage central de l'histoire, cependant, on ne peut pas dire que sa psychologie soit fouillée ! L'accent est mis sur le personnage de l'explorateur, qui a le défaut aux yeux de la société de ne pas être noble, et, un peu en-deçà, la belle lady Catherine. La BD n'est pas franchement décevante, mais l'histoire n'est pas passionnante non plus. J'ai un petit faible pour l'employé chasseur de vampires qui apporte une touche d'humour, mais il faut bien l'avouer, le tout n'est pas très original. Un moment agréable de lecture, cependant, et l'ambiance est bien rendue par les couleurs choisies.
vendredi 1 février 2013
Jeanette Winterson : Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?
Editions de l'Olivier - 2012
"Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? Etrange
question, à laquelle Jeanette Winterson répond en menant une
existence en forme de combat. Dès l'enfance, il faut lutter :
contre une mère adoptive sévère, qui s'aime peu et ne sait pas
aimer. Contre les diktats religieux ou sociaux. Et pour trouver
sa voie.
Ce livre est une autobiographie guidée par la fantaisie
et la férocité, mais c'est surtout l'histoire d'une quête, celle du
bonheur. "La vie est faite de couches, elle est fluide,
mouvante, fragmentaire", dit Jeanette Winterson. Pour cette
petite fille surdouée issue du prolétariat de Manchester,
l'écriture est d'abord ce qui sauve. En racontant son histoire,
Jeanette Winterson adresse un signe fraternel à toutes celles -
et à tous ceux - pour qui la liberté est à conquérir."
On pourrait croire, au vu du résumé, que l'on va tomber sur une histoire larmoyante, mais c'est bien loin d'être le cas. Jeanette Winterson raconte son passé avec une distance presque clinique. Ce qui m'a le plus surprise (mais pas étonnée tant que ça, finalement) en lisant ce livre, c'est en la regardant parler de moments de dépression quasi-suicidaires, de lutte constante avec sa mère, d'un acharnement à s'en sortir, de cette volonté inhabituelle de lire toutes les fictions britanniques par ordre alphabétique, des amours qu'elle a connues, tout ça presque froidement, comme si elle s'analysait au lieu de ressentir. Quoiqu'il en soit, c'est un témoignage fort sur une personnalité à la fois forte et fragile. Elle a réussi à s'en sortir, chapeau !
Citations :
"Un livre est un tapis volant qui vous emporte loin. Un livre est une porte. Vous l'ouvrez. Vous en passez le seuil. En revenez-vous ?"
"Pour moi, les livres sont un foyer. Les livres ne font pas un foyer - ils le sont dans le sens où de même que vous les ouvrez comme vous ouvrez une porte, vous entrez dedans. A l'intérieur, vous découvrez un temps et un espace différents. Il s'en dégage de la chaleur - comme un âtre. Je m'assois avec un livre et je n'ai plus froid."
"Cela paraît si facile aujourd'hui de détruire des bibliothèques - en en retirant tous les livres, en prétendant qu'ils sont inutiles à la vie des gens. On débat sans cesse sur la fracture sociale et l'aliénation, mais comment pourrait-il en être autrement quand nos idées de progrès démantèlent ces lieux qui ont tant fait pour rassembler la population ?"
"Je crois que Mrs Winterson a été lettrée, à une époque. Quand j'avais tour de sept ans, elle m'a lu Jane Eyre. Le livre était jugé convenable parce qu'il y avait un pasteur - St John Rivers - qui souhaitait ardemment devenir missionnaire.
Mrs Winterson lisait à voix haute, tournait les pages. Il y a cet incendie terrible à Thornfield Hall lors duquel Mr Rochester perd la vue, mais dans la version de Mrs Winterson, Jane se désintéresse de son amant désormais aveugle ; elle épouse St John Rivers et ils partent ensemble dans une mission. Il m'a fallu attendre de lire moi-même Jane Eyre pour découvrir ce qu'avait fait ma mère.
Et elle était si douée pour inventer le texte dans le style de Charlotte Brontë au fur et à mesure qu'elle tournait les pages."
"Mrs Winterson était magnifiquement blessée, comme une martyre du Moyen-Age, le corps entaillé, se vidant de son sang pour Jésus, et tout le monde a pu la voir porter sa croix. La vie n'avait de sens que dans la souffrance. Si vous lui aviez demandé : "Pourquoi sommes-nous sur cette terre ?" Elle aurait répondu : "Pour souffrir."
"Ann a beaucoup oublié. La perte de mémoire est une façon de gérer les dégâts de l'existence."
"Alors que sa mère était déjà extrêmement âgée, Ann a trouvé le courage de lui demander : "Maman, est-ce que tu m'as aimée ?" Sa mère a été très claire. "Oui. Je t'aime. Maintenant, ne me pose plus cette question." L'amour. Le mot difficile. Où tout commence, où tout revient toujours. L'amour. Le manque d'amour. La possibilité de l'amour."
"Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? Etrange
question, à laquelle Jeanette Winterson répond en menant une
existence en forme de combat. Dès l'enfance, il faut lutter :
contre une mère adoptive sévère, qui s'aime peu et ne sait pas
aimer. Contre les diktats religieux ou sociaux. Et pour trouver
sa voie.
Ce livre est une autobiographie guidée par la fantaisie
et la férocité, mais c'est surtout l'histoire d'une quête, celle du
bonheur. "La vie est faite de couches, elle est fluide,
mouvante, fragmentaire", dit Jeanette Winterson. Pour cette
petite fille surdouée issue du prolétariat de Manchester,
l'écriture est d'abord ce qui sauve. En racontant son histoire,
Jeanette Winterson adresse un signe fraternel à toutes celles -
et à tous ceux - pour qui la liberté est à conquérir."
On pourrait croire, au vu du résumé, que l'on va tomber sur une histoire larmoyante, mais c'est bien loin d'être le cas. Jeanette Winterson raconte son passé avec une distance presque clinique. Ce qui m'a le plus surprise (mais pas étonnée tant que ça, finalement) en lisant ce livre, c'est en la regardant parler de moments de dépression quasi-suicidaires, de lutte constante avec sa mère, d'un acharnement à s'en sortir, de cette volonté inhabituelle de lire toutes les fictions britanniques par ordre alphabétique, des amours qu'elle a connues, tout ça presque froidement, comme si elle s'analysait au lieu de ressentir. Quoiqu'il en soit, c'est un témoignage fort sur une personnalité à la fois forte et fragile. Elle a réussi à s'en sortir, chapeau !
Citations :
"Un livre est un tapis volant qui vous emporte loin. Un livre est une porte. Vous l'ouvrez. Vous en passez le seuil. En revenez-vous ?"
"Pour moi, les livres sont un foyer. Les livres ne font pas un foyer - ils le sont dans le sens où de même que vous les ouvrez comme vous ouvrez une porte, vous entrez dedans. A l'intérieur, vous découvrez un temps et un espace différents. Il s'en dégage de la chaleur - comme un âtre. Je m'assois avec un livre et je n'ai plus froid."
"Cela paraît si facile aujourd'hui de détruire des bibliothèques - en en retirant tous les livres, en prétendant qu'ils sont inutiles à la vie des gens. On débat sans cesse sur la fracture sociale et l'aliénation, mais comment pourrait-il en être autrement quand nos idées de progrès démantèlent ces lieux qui ont tant fait pour rassembler la population ?"
"Je crois que Mrs Winterson a été lettrée, à une époque. Quand j'avais tour de sept ans, elle m'a lu Jane Eyre. Le livre était jugé convenable parce qu'il y avait un pasteur - St John Rivers - qui souhaitait ardemment devenir missionnaire.
Mrs Winterson lisait à voix haute, tournait les pages. Il y a cet incendie terrible à Thornfield Hall lors duquel Mr Rochester perd la vue, mais dans la version de Mrs Winterson, Jane se désintéresse de son amant désormais aveugle ; elle épouse St John Rivers et ils partent ensemble dans une mission. Il m'a fallu attendre de lire moi-même Jane Eyre pour découvrir ce qu'avait fait ma mère.
Et elle était si douée pour inventer le texte dans le style de Charlotte Brontë au fur et à mesure qu'elle tournait les pages."
"Mrs Winterson était magnifiquement blessée, comme une martyre du Moyen-Age, le corps entaillé, se vidant de son sang pour Jésus, et tout le monde a pu la voir porter sa croix. La vie n'avait de sens que dans la souffrance. Si vous lui aviez demandé : "Pourquoi sommes-nous sur cette terre ?" Elle aurait répondu : "Pour souffrir."
"Ann a beaucoup oublié. La perte de mémoire est une façon de gérer les dégâts de l'existence."
"Alors que sa mère était déjà extrêmement âgée, Ann a trouvé le courage de lui demander : "Maman, est-ce que tu m'as aimée ?" Sa mère a été très claire. "Oui. Je t'aime. Maintenant, ne me pose plus cette question." L'amour. Le mot difficile. Où tout commence, où tout revient toujours. L'amour. Le manque d'amour. La possibilité de l'amour."
mercredi 16 janvier 2013
Charlaine Harris : Quand le danger rôde
... que j'ai lu en anglais sous le titre "Dead until dark" - c'est le premier tome d'une série intitulée "La communauté du sud".
"Les vampires vivent désormais parmi les humains grâce à un substitut
leur permettant de se nourrir sans tuer. Mais la méfiance règne toujours
à Bon Temps, petite ville de l'Amérique profonde. L'arrivée de Bill,
ténébreux vampire du 19e siècle va bouleverser la vie de la jeune
serveuse télépathe, Sookie, d'autant qu'une vague de crimes s'abat sur
la ville."
Confrontée à une sévère panne de lecture qui a duré plusieurs mois l'année dernière - une première dans ma vie, c'est grâce à ce livre que j'ai remis le pied à l'étrier. Je cherchais quelque chose de facile à lire et qui me donne envie de continuer. Comme je suis une fan de True blood, après tout, pourquoi pas essayer les bouquins d'où est tirée la série ?
Ce livre se dévore tout seul et donne envie de connaître la suite, ça tombe bien ! Sookie est très sympathique, elle a beaucoup de bon sens, de l'humour, de l'enthousiasme, de la ténacité et elle ne se laisse pas faire. Il y a toute une galerie de personnages variés avec elles, celui qui m'a le plus marquée étant celui de Bubba, surtout que l'auteure réussit le tour de passe de force d'Elvis sans jamais mentionner son nom dans toute la série !
Et je sais de quoi je parle, puisque j'ai lu les 11 autres tomes que j'avais à ma disposition. Amusez-vous bien ;)

Confrontée à une sévère panne de lecture qui a duré plusieurs mois l'année dernière - une première dans ma vie, c'est grâce à ce livre que j'ai remis le pied à l'étrier. Je cherchais quelque chose de facile à lire et qui me donne envie de continuer. Comme je suis une fan de True blood, après tout, pourquoi pas essayer les bouquins d'où est tirée la série ?
Ce livre se dévore tout seul et donne envie de connaître la suite, ça tombe bien ! Sookie est très sympathique, elle a beaucoup de bon sens, de l'humour, de l'enthousiasme, de la ténacité et elle ne se laisse pas faire. Il y a toute une galerie de personnages variés avec elles, celui qui m'a le plus marquée étant celui de Bubba, surtout que l'auteure réussit le tour de passe de force d'Elvis sans jamais mentionner son nom dans toute la série !
Et je sais de quoi je parle, puisque j'ai lu les 11 autres tomes que j'avais à ma disposition. Amusez-vous bien ;)
Benacquista/Cestac : Des salopes et des anges
En 1973, l'avortement est toujours illégal en France. Trois femmes de milieux et de caractères totalement différents se retrouvent dans un bus affrété par le planning familial, en partance pour Londres, afin d'avorter.
Malgré le sujet, cette BD très humaine comporte beaucoup d'humour qui permet d'alléger l'atmosphère, aidé en cela par le dessin de Florence Cestac.
Les personnages sont attachants, on peut facilement s'y identifier, et cette BD permet de nous rappeler pourquoi a été voté le droit à l'avortement, ce qui est salutaire étant donné notre époque où tant de droits sont remis sur la sellette...
Michel Melot : La sagesse du bibliothécaire

les couvertures. Il visite la page de titre, l'auteur, les éditeurs, va directement au colophon, relève la date, le format,
le nombre de pages, s'attarde sur la table des matières, vérifie s'il y a des index. Il évalue enfin sa robustesse et la qualité de son papier, celle de sa mise en page et de son impression.
Tout est dit. Si les auteurs savaient cela, ils feraient de faux livres uniquement pour les bibliothèques."
Dans ce court essai, Michel Melot nous présente avec brio les complexités et les beautés d'un métier apparemment simple, celui de bibliothécaire (le mien). Retraçant l'historique du livre et des bibliothèques, comparant différents types de bibliothèques dans le monde, il décrit la complexité du classement, comment faire au mieux pour que le livre trouve son public, rappelle combien les bibliothécaires sont des êtres méconnus et nous raconte même comment un aveugle peut diriger une bibliothèque !
Un bel hommage à ma profession.
Citations :
"Naguère, on caricaturait le bibliothécaire sous les traits d'une personne introvertie, un peu négligée et peu amène. Le souci de plaire au public a modifié ce cliché. Le bibliothécaire contemplatif a vécu : il est entré dans le siècle. Beaucoup trouvent encore cette profession douteuse et, sur mon livret militaire, je suis enregistré comme "bichotécaire" tant le mot même est peu familier à certains. Un boulanger, un maçon, un architecte ou un médecin, on connaît, mais à quoi servent les bibliothécaires ?"
"La bibliothèque reste un service pour tous où chacun doit pouvoir se sauver tout seul. Le bibliothécaire ne prend la place de personne, ni du père, ni du professeur, ni du patron. Pour le lecteur, il ne doit être qu'une présence, un regard, une oreille attentive. Il doit savoir lui dire sans dureté ni compassion qu'il ne fera pas la route à sa place. Au lecteur impatient, le bibliothécaire répond : "Non, je n'ai pas la réponse à votre question. Mais vous en trouverez ici plusieurs parmi lesquelles vous trouverez peut-être la vôtre". Le lecteur est un Sisyphe que le bibliothécaire doit rendre heureux."
"A un sociologue qui enquêtait sur la satisfaction des lecteurs et qui leur demandait s'ils trouvaient ce qu'ils cherchaient, l'un d'eux répondit : "Moi, je cherche ce que je trouve." Au sociologue intrigué, qui croyait à un lapsus, le lecteur confirma sa joie de trouver sur les rayonnages ce qu'il ne pouvait pas chercher, puisqu'il en ignorait l'existence, mais qui répondait à des questions qu'il n'avait jamais pensé se poser de lui-même."
Voici ma première critique de l'année, j'essaie de remettre le pied à l'étrier, aussi, ne soyez pas durs !
mardi 1 janvier 2013
vendredi 8 juin 2012
Rencontre citoyenne
Le mardi 12 juin 2012
à 20h au Baroque Café
à 20h au Baroque Café
4 rue du Pont
Pont sur Yonne
grignotage pour ceux qui n'auront pas dîné
Je transmets :
"Bonjour
Vous trouverez ci-joint, une invitation à une présentation sur une expérience menée dans le sud de l'Yonne qui me semble intéressante à plus d'un titre.
Si
vous pensez qu'une transition énergétique de type "développement
durable et locale" est un concept du présent, venez vous informer. Que
ce soit de l'éolien ou autre, sachons dès maintenant comment certains s'organisent pour la gestion d'un projet commun viable !
Solidairement
Nicole"
Bonjour,
Je vous invite à une rencontre
d'information à propos de la Ferme éolienne citoyenne en projet à
Clamecy-Oisy.
Pascal Paquin, administrateur du Varne
http://www.levarne.lautre.net/
viendra nous présenter le projet et les Clubs d’Investissement
dans les Energies Renouvelables Citoyennes (CIERC) que le Varne
met en place dans la Nièvre et l'Yonne.
Il s'agit de :
* comprendre ce qu'est un projet éolien 100% public et citoyen
* comment soutenir une alternative locale au nucléaire
* promouvoir un retour à se prendre en charge, à décentraliser, à assumer nos besoins en électricité
* aider à la réussite de ce projet pour qu'il essaime, qu'il soit le premier d'une longue liste en Bourgogne
* si vous le voulez, faire un placement pour dix ans mais garanti à 4% d'intérêts
Pourquoi un club d'investissement dans les énergies renouvelables Citoyennes (CIERC) ?
Pour :
* acheter ensemble une part du capital de la ferme
* être représentés au CA de la Ferme dans le collège citoyen et ainsi exercer une co-gestion de ce projet, notamment des 6 à 10% de revenus supplémentaires que la Ferme va générer et qui devront surtout servir à l'isolation des bâtiments et des habitats ainsi qu'à d'autres projets
Quelles contraintes du CIERC?
* faire un petit dépôt de capital (10 à 20 €) à la création et un autre au choix de chacun(e) lors de l'augmentation de capital de la Ferme
* ouvrir un compte bancaire au Crédit Coopératif en indivision
* être de 5 à 20 investisseurs
* s'engager pour 10 ans (sauf si gros souci)
* une AG par an pour élire un gérant (porte-parole à la Ferme) et un trésorier (qui ventile les 4%);
* les 4% sont garantis par an (48€ pour 100€ investis au bout de 10ans) mais sont mis en réserve les premières années (afin de rembourser au plus vite les prêts les plus lourds)
* la contribution de chacun est libre et n'a pas à s'harmoniser à celle des autres : une fois décidé de prendre part au capital de la Ferme, chacun fait un chèque que nous déposons sur le compte bancaire de notre club et il recevra les 4% en proportion de son investissement.
Pourquoi faire un Club au nord de l'Yonne ?
-
Pour contribuer à faire réussir ce premier projet citoyen
-
pour être prêts à aider à l'initiative et à soutenir des projets d'énergies renouvelables non-spéculatives dans le Sénonnais
* parce que vous êtes proches de moi, parce que nous nous engageons à nous voir pendant 10 ans , alors autant que l'amitié soit déjà notre lien.
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