mardi 10 mai 2011

Dernières lectures

- Terry Goodkind : la foi des réprouvés (l'épée de vérité T6). Autant j'avais apprécié les premiers tomes, autant celui-ci m'est tombé des mains. Si jamais vous voulez absolument le lire, vous y apprendrez que les pauvres sont teigneux, méchants, ingrats et fainéants (les riches, à côté, sont très peu critiqués - 2 lignes tout au plus). Qu'il faut leur montrer l'exemple pour arriver à les faire se bouger et vouloir améliorer leur sort, ils n'y penseraient pas tout seuls. Que quand on veut, on peut. Que quand on travaille jour et nuit pendant des mois sans presque dormir (!), on amasse des pièces d'or facilement. Que c'est forcément "la populace" qui se bat pour ses droits, et encore, pas très efficacement. Bref, vive l'ultra-libéralisme et l'individualisme forcené et à bas le partage ! Un peu interloquée, je l'ai terminé pour voir si cette philosophie se maintenait jusqu'au bout : oui. Exit la série et cet auteur en ce qui me concerne.

- Jean-Christophe Rufin : Katiba. Je ne me rappelle plus pourquoi il était sur ma liste, quelqu'un avait dû le recommander chaudement. Mais arrivée au milieu de ce roman d'espionnage (un groupe islamiste qui veut faire une action d'éclat - laquelle ? - quelque part à un moment donné, une agence privée est chargée de l'empêcher), je me perdais un peu dans tous ces personnages, l'intrigue m'avait perdue depuis quelques temps, donc j'ai refermé le livre. On m'a dit que "Rouge Brésil" était bien meilleur, donc je laisse sa chance à Rufin pour plus tard.

- Iegor Gran : l'écologie en bas de chez moi. Je le lisais plus pour information qu'autre chose, je pensais que j'allais fulminer à chaque page. Et non ! Cet essai ne manque pas d'humour, les notes en bas de page sont souvent informatives et amusantes (Gran se moque lui-même de sa façon d'en abuser), et on a presque de la peine de voir une longue amitié s'éteindre pour cause de dissensions écologiques. Iegor Gran ne m'a absolument pas convaincue d'abandonner l'écologie, mais j'avoue avoir parfaitement compris son agacement devant la mise en avant de l'écologie pour toute chose, le greenwashing bien-pensant et infondé, cette manière de nous l'imposer à tout bout de champ en nous culpabilisant. J'ai connu quelqu'un qui nous parlait tellement d'écologie que ça finissait par nous sortir par les yeux, même si nous étions d'accord sur le fond !

- J'ai commencé ce matin "La légende de Bloodsmoor", de la prolifique Joyce Carol Oates, le début me plaît, la critique suivra quand j'aurai terminé ce pavé...

1 commentaire:

  1. Bonjour! de passage sur votre blog...je confirme:'Rouge Brésil' est un livre que j'ai beaucoup aimé. Globalia aussi, malgré qqs longueurs mais tellement vrai, malheureusement!
    Bonne journée!

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